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Adresse(s): |
Au Clocher , 13, 4190 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Catégorie(s): |
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Informations |
Inscription sur le monument: A LA MEMOIRE DE LEOPOLD JOSEPH LOGNOUL NE AU HOUPET le 17 juillet 1853 Y DECEDE le 1 juillet 1871. IL ETAIT L'ESPOIR DE NOTRE VIEILLESSE DIEU L'A REPRIS A L'AURORE DE LA VIE POUR LUI DONNER LA RECOMPENSE DE SES VERTUS ( Ferrières, Au Clocher 13) |
Inscription sur le monument: A LA MEMOIRE DE LEOPOLD JOSEPH LOGNOUL NE AU HOUPET le 17 juillet 1853 Y DECEDE le 1 juillet 1871. IL ETAIT L'ESPOIR DE NOTRE VIEILLESSE DIEU L'A REPRIS A L'AURORE DE LA VIE POUR LUI DONNER LA RECOMPENSE DE SES VERTUS ( Ferrières, Au Clocher 13) |
Inscription sur le monument: A LA MEMOIRE DE LEOPOLD JOSEPH LOGNOUL NE AU HOUPET le 17 juillet 1853 Y DECEDE le 1 juillet 1871. IL ETAIT L'ESPOIR DE NOTRE VIEILLESSE DIEU L'A REPRIS A L'AURORE DE LA VIE POUR LUI DONNER LA RECOMPENSE DE SES VERTUS ( Ferrières, Au Clocher 13) |
Inscription sur le monument: A LA MEMOIRE DE LEOPOLD JOSEPH LOGNOUL NE AU HOUPET le 17 juillet 1853 Y DECEDE le 1 juillet 1871. IL ETAIT L'ESPOIR DE NOTRE VIEILLESSE DIEU L'A REPRIS A L'AURORE DE LA VIE POUR LUI DONNER LA RECOMPENSE DE SES VERTUS ( Ferrières, Au Clocher 13) |
Inscription sur le monument: A LA MEMOIRE DE LEOPOLD JOSEPH LOGNOUL NE AU HOUPET le 17 juillet 1853 Y DECEDE le 1 juillet 1871. IL ETAIT L'ESPOIR DE NOTRE VIEILLESSE DIEU L'A REPRIS A L'AURORE DE LA VIE POUR LUI DONNER LA RECOMPENSE DE SES VERTUS ( Ferrières, Au Clocher 13) |
Inscription sur le monument: A LA MEMOIRE DE LEOPOLD JOSEPH LOGNOUL NE AU HOUPET le 17 juillet 1853 Y DECEDE le 1 juillet 1871. IL ETAIT L'ESPOIR DE NOTRE VIEILLESSE DIEU L'A REPRIS A L'AURORE DE LA VIE POUR LUI DONNER LA RECOMPENSE DE SES VERTUS ( Ferrières, Au Clocher 13) |
Inscription sur le monument: A LA MEMOIRE DE LEOPOLD JOSEPH LOGNOUL NE AU HOUPET le 17 juillet 1853 Y DECEDE le 1 juillet 1871. IL ETAIT L'ESPOIR DE NOTRE VIEILLESSE DIEU L'A REPRIS A L'AURORE DE LA VIE POUR LUI DONNER LA RECOMPENSE DE SES VERTUS ( Ferrières, Au Clocher 13) |
L'ancienne église de Ferrières fut démolie en 1878. Elle était, comme d'habitude, entourée d'un cimetière. Le nouveau temple, plus vaste, empiéta sur celui-ci en sorte qu'il reste peu de souvenirs de l'ancien champ de repos. Cependant, certains monuments situés aux limites extérieures ont échappé soit par leur position même, soit parce qu'ils recouvraient des tombes récentes. Il en fut ainsi de la tombe de Léopold-Joseph Lognoul issu d'une très ancienne famille de la localité. LOGNOUL naquit au Houpet le 17 juillet 1853 et y mourut le 1er juillet 1871, soit donc dans la 18e année de son âge. Le monument qui signale cette tombe possède un intérêt particulier du fait qu'il est en fonte. Ce n'est pas courant dans notre pays où l'on emploie la pierre calcaire, le marbre et, vers Stavelot et au-delà , le phyllade gris violet extrait sur place. Ferrières, par contre (déjà connu sous le nom de Ferrario en 747), fut depuis son origine voué à l'extraction du minerai, aux fourneaux, aux fonderies, aux forges. Ferot avait une forge en activité en 1381 et le bois dit " Colà moûni " recouvre le crassier d'un fourneau presque récent. Des fondeurs y ont travaillé jusqu'au siècle dernier, parmi lesquels, je pense, les Futvoie dont la tombe familiale est au cimetière d'Ernonheid. L'idée d'élever, à la mémoire d'un être cher, une stèle en fonte est donc naturelle ici et celle de Lognoul faite d'une fonte siliceuse extra-dure a résisté allègrement aux intempéries. Elle est constituée d'un socle carré surmonté d'un corps et d'un chapiteau, le tout en pièces détachées, cela va de soi. Les diverses parties sont réunies par des tirants. L'ensemble ne manque pas d'une certaine élégance malgré la rigidité naturelle du matériau. Ce qui frappe, c'est la présence sur le socle d'une série d'outils en relief. Quatre grandes pièces forment une croix de St-André ; cinq autres sont disposées autour du centre. Il était intéressant de savoir quelle profession était ainsi symbolisée. A notre époque, le travail artisanal a fait place partout aux machines et à la grande série. Les outils se sont réfugiés dans les musées. J'avais la chance de pouvoir disposer d'un dictionnaire des Arts et Manufactures daté de 1855 environ ; Lognoul avait donc deux ans. On pouvait donc comparer des contemporains. Il ne fait pas de doute que ces outils sont ceux d'un mouleur (j'ai sous les yeux 34 échantillons). On reconnaît la truelle, la batte, le maillet, les spatules, l'aiguille, le crochet et me paraît-il, le marteau biseauté pour casser la fausse pièce ; enfin l'axe d'un noyau avec sa manivelle. Les objets en question ne sont plus d'un usage courant. Pour en comprendre le maniement, il faut s'imaginer le mouleur devant sa caisse. Il entoure de sable le modèle fourni par le modeleur. Ce sable un peu argileux est mélangé de poussier de charbon. Il doit pénétrer partout, être bien tassé (maillet, batte), bien lisse (spatule). On ne connaît pas l'argile appelée bentonite, ni les coiles de fonderie. On moule parfois en terre et le moule fini, on enlève le modèle et on sèche à l'étuve. Les noyaux sont tournés autour d'un axe qui peut être mis en mouvement par sa manivelle. On serre sur cet axe des cordes de foin tressé sur lesquels on étend de la terre ... On est loin des méthodes modernes rapides, efficientes. Cependant, on a coulé des pièces admirables. L'épitaphe de Léopold Joseph Lognoul est écrite en lettres d'une rare perfection. En bien des endroits, à Ferrières, on retrouve des contre-cœurs de cheminées (nous disons des plaques de feu), dont les dessins, les fleurs, les armoiries se détachent très finement. Le mouleur est un artiste. La qualité, l'exactitude, la perfection des pièces coulées reposent sur lui. C'est l'époque où, en France, le 1er forgeron qui sortait 16 à 18.000 kg de fer par mois gagnait 80 à 85 fr. Les 2ds forgerons touchaient 70 à 75 fr, et les " gamins " 18 à 20 fr. mensuellement. En Belgique, les salaires étaient inférieurs à ces chiffres. Léopold Joseph Lognoul fut-il un de ces mouleurs, ou bien faut il imaginer le fondeur se servant de ses outils à titre de modèles pour ce monument qui peut être ne fut coulé qu'une seule fois ? C'est aux archivistes de Ferrières à prendre maintenant la parole. L. Nys (1969) ( Ferrières, Au Clocher 13) |