Xhoris (bas-latin "Scuritia", relais de poste) devait son origine au passage de l'ancienne route reliant les vallées
de l'Ourthe et de l'Amblève. XHORIS entre dans l'histoire en 902, à l'occasion d'un échange entre l'abbé laïc de
Stavelot-Malmedy, Renier au long col et le roi de France, Louis l'Enfant.
Intégré au comté de Logne (Quartier d'Ocquier) dès le XVIIIe siècle, XHORIS dépendit au XVIIe des barons de
Fanson. Théroigne de Méricourt, " l'Amazone de la révolution française " y vécut quelques années.
A l'extraction de la chaux, de la pierre de taille et du minerai de fer a succédé une industrie confiturière
réputée.
En 1977, lors de la fusion des communes, XHORIS a constitué avec My, Vieuxville, Werbomont et Ferrières l'entité
portant ce dernier nom.

TOPONYMIE :

SCURCITIAS (902) ; graphie évoquant sans doute les notions d'élevages ou de relais ; SCURITIAS ou SCURRITIAS (932) ;
SCORICES (1126) ; SCORICHES (fin XIIe) ; HORIS (1310) ; XHORICE (du XIVe au XVIIe).

( Xhoris, -)